Ski rando en Tarentaise, du blanc et du blanc…

Retour sur une belle sortie « ski rando » la semaine passée. Une petite boucle au départ et arrivée de Sainte Foy Tarentaise en passant par l’Echaillon, le Monal, le lac du Clou et enfin le Col de L’aiguille.

3 heures 50 de glisse ou presque, 1045m de pente positive, un grand soleil, une neige pas au forcément au top et plein les mirettes comme d’hab!

L'Echaillon

L’Echaillon

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Village du Monal et Mont Pourri en toile de fond

Village du Monal et Mont Pourri en toile de fond

Le Monal

Le Monal

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Tout en bas, le lac du Clou

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Prix « coup de cœur » de Carnets d’Aventures

Voici le gagnant du prix « coup de cœur » de Carnets d’Aventures au concours Le Yéti : l’ascension du mont Blanc depuis la mer à vélo puis à pied ! Idée loufoque ou brillante ? Ce sera à vous de juger, en tout cas il ira bien dans notre prochain dossier « Aventures singulières » (sortie en kiosque le 6 mars 2015) !

http://www.expemag.com/actualite/concours-de-roadbooks-le-yeti.html

Jour 5 – 19 juillet

Donville les Bains – Bréhal / 21km / D+ : 226
Tps de liaison global (arrêt yc): 1h52 / moy : 5.8 km/hr
Déplacement : 1h42 / moy : 12.2 km/hr

 Réveil tranquillou ce matin. Le soleil a fait son apparition, tant mieux les toiles de temps auront pu sécher avant le rangement. Pour une fois on ne démarre pas la journée par du vélo, petite ballade à la plage au programme. Même si le soleil est présent il ne fait quand même pas bien chaud. Peu importe qui dit plage dit les pieds dans l’eau…

Démontage du bivouac sous le soleil puis plage...

Démontage du bivouac sous le soleil puis plage…

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On ne peut pas dire que la plage de Donville soit de sable fin et du coup Maël préfère abréger la session pied nu et donc la session barbotage. On passe donc à la phase dessin sur le sable. Je dessine d’abord l’habituel camion de pompier puis deux bateaux, l’un de pirate, l’autre de la marine britannique. Bon il faut avoir une imagination d’enfant mais en tout cas c’est parti pour bataille digne de « pirates des caraïbes » ! Je me suis fait couler mon bateau 5 fois… mais j’ai été secouru.

Un peu plus tard nous reprenons la route, je n’ai pas vraiment solutionné mon problème mécanique de la veille, tant pis on verra ça sur le parcours. Enfin ce que je vois surtout c’est que la situation se dégrade au fil des kilomètres, chaque montée devient perieuse. Pour moi cela ne fait plus de doute il y a un problème qui nécessite plus qu’un réglage du dérailleur. La transmission un peu vieillotte peut être?

Je contacte Audrey assez vite après le départ : « Allo, je crois qu’il va être difficile d’aller jusqu’à Cherbourg… »  « Il va falloir venir nous chercher », ni pièces de rechanges ni outillage ! Dernière chance, trouver un mécano dans le coin. Je laisse Audrey qui va fait une recherche sur internet. Quelques minutes passent, Audrey me rappelle, il y a un magasin de cycle à Bréhal. Une aubaine, je ne suis qu’à 2 kilomètres. En avant vers Bréhal donc tantôt sur le vélo, tantôt à le pousser (dès que ça monte). Je trouve le dit magasin de cycle assez facilement. Seul hic, le cycle c’est loin d’être son principal business, on est plutôt dans l’univers de la voiturette, que dis je, la voiture sans permis !

Je me présente à l’atelier et je tombe justement sur le spécialiste cycle. Là, mes derniers espoirs s’envolent, pas de pièces détachées, uniquement sur commande…

Maël s’impatiente dans la remorque, j’abrège la discussion avec le mécano puis cherche (et trouve) une zone de repli pour faire le point, une espèce d’espace de jeux pour enfant, ça ne pouvait pas mieux tomber.

Je n’ai pas encore abdiqué, je décharge le vélo et m’acharne pendant près d’une heure à trouver un réglage qui nous permettrait de reprendre notre chemin. En vain. Je rappelle Audrey : « c’est foutu », nous planifions un « rapatriement » demain. Ce n’est pas encore le temps de la déception, il reste encore une nuit à passer et il faut faire le plein de vivre et trouver un camping.

Ca sera vite fait, à Saint Martin de Bréhal. Pour Maël c’est le top, l’air de jeux du camping se trouve à 10m de la tente. En fin de journée la pluie se rappelle à nous mais ce n’est que de courte durée. Nous finirons la journée comme nous l’avons commencé, à la plage, les pieds dans l’eau…

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Dernier bivouac

Dernier bivouac

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Jour 4 – 18 juillet

Saint Sever – Donville Les bains / 49.77 / D+ :505
Tps de liaison global (arrêt yc): 5h34 / moy : 8.9km/hr
Déplacement : 3h08 / moy : 15.8 km/hr

 

Départ tardif, une fois n’est pas coutume. Premier objectif de la journée, le zoo de Champrepus (après Villedieu les poêles, sur la route de Granville), deuxième objectif, l’océan ! C’est parti ou presque. Première pause après 200 mètres, il y a des vaches… 10 minutes passent puis nous partons pour de bon. Doucement d’abord, il faut faire chauffer la machine, puis à un bon rythme, je dirai même plus à un très bon rythme. Plus de vent, nous faisons des pointes sur le plat à 25km/hr.

Les 17km qui nous séparaient du Zoo sont vite absorbés. Pas assez vite pour Maël : «  On arrive au zoo ? » «  Presque » ; «  On arrive au zoo ? » « Bientôt » ; «  On arrive au zoo ? »………….

Enfin le zoo. A la recherche d’un emplacement de « parking » adapté, le gérant me propose de laisser vélo et remorque à l’abri au niveau de la billetterie, ça ne pouvait pas être mieux.

Avant de démarrer la visite, la pause déjeuné.  Menu unique proposé dans la cafet’ du zoo, je vous le donne en mille : Nuggets de poulet + frites.

Nous commençons ensuite la visite en douceur, les chèvres, les poules, des ânes pour le côté ferme puis des singes, des tigres, une panthère, des flamands Rose, des girafes… Mais à vrai dire une seule chose préoccupe Maël : «  il est ou le lion ? ».

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Pour la première fois depuis notre départ la pluie fait une apparition remarquée, de grosses averses rythment notre visite mais le soleil réapparait à chaque fois.

Enfin les lions, madame veille et Monsieur dort, je crois que c’est souvent le cas. On ne s’attarde pas plus que ça. Je pense que les vitres et autres clôtures qui nous séparent des animaux sont frustrantes pour Maël. Par contre le spectacle des loutres et des manchots qui s’éclatent dans leurs bassins à du succès. Succès oui mais pas autant que les nombreux jeux qui environnent le parc, structure gonflable, toboggans, piscine de balles… « C’est trop génial ».

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Vient de l’heure de partir, un passage à l’inévitable boutique souvenir, une sortie de carte bleue plus tard, c’est bon nous pouvons y aller. En fait non démarre à ce moment une méga averse, il tombe des cordes, que dis je, des hallebardes… On attend 5 minutes, puis 10, puis 20, puis… Pas question de rouler dans ces conditions. Un, c’est la douche garantie, deux, la visibilité de mes amis automobilistes est devenue aléatoire.

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L’intensité de la pluie fini par faiblir mais le ciel reste bouché. Je mets la Goretex, on y va cette fois ci.

A l’entrée de Granville, j’ai quelques problèmes mécaniques, les vitesses sautent. Impossible de trouver un développement stable. Je m’évertue à jouer sur la tension du câble du dérailleur mais rien à faire. Je fais avec, on verra ça ce soir au bivouac.

Nous passons Granville très vite direction Donville Les bains. Comme d’habitude à cette heure Maël dort. Avec ces conditions météo, l’option chalet / bungalow me tente pas mal sauf que ne trouve rien. « Location sur deux jours mini », tant pis !

Nous stoppons dans un camping en bordure plage, objectif océan atteint. Le montage du bivouac se ferra dans la précipitation et l’humidité, la pluie est de la partie.

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Ce soir, le repas se fait tente fermée, nous sommes bercés par la douce mélodie des gouttes de pluies frappant la tente. Menu de fête, ravioli pour Maël, pizza pour moi.

La vie de Mael au bivouac :

Point essentiel, pour chaque camping, j’ai toujours veillé à ce qu’une aire de jeux (toboggan, balançoire,…) soit disponible et pas trop éloignée du bivouac (A portée de vue, au pire de voix).

A partir de là, pendant l’installation du bivouac, les démontages, Maël a passé beaucoup de temps dans ces aires de jeux, seul ou à faire connaissance avec des « copains » ou « copines ».

Hormis les aires de jeux, son occupation favorite est la bataille. Avec son épée en bois, avec un bâton, tout est bon pour aller combattre arbres, herbes et insectes en tout genre.

Une fois la rente montée, je lui propose également l’option « vidéo » sur le PC (Le monde de Narnia, Pirates des Caraïbes, Superman, …). C’est surtout en cas de pluie ou quand la soirée est bien avancée. Autres options sous la tente, la lecture et les légos.

Hormis la première nuit qui a été difficile, Maël s’est bien adapté au dodo dans le duvet sous la tente. J’ai fini après 2 nuits d’essais par mettre au point une zone de couchage adaptée (outre le duvet, un oreiller dans le coin de la tente, une couverture polaire au supérieur du couchage, le tout lui permettant d’avoir toujours un minimum de confort et d’être calé. Les premières nuits, il s’est souvent retrouvé le visage directement contre le tapis de sol de la tente (bâche), le corps hors du duvet).

Il ne semble pas avoir été gêné par le fait qu’il n’y ait pas de table pour manger et le plat du soir, des pattes (nature, avec omelettes, avec jambon, …), a reçu un franc succès.

Le matin le réveil se fait tout doucement, en général je commence à remballer alors qu’il est toujours dans son duvet…

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